Avr 26., 2022 / Bijoux
Ces 8 mots typiques du lexique d’un joaillier
Vous créez des bijoux ou vous vous passionnez pour leur confection ? Au fil de vos achats, vous risquez de rencontrer certains termes spécifiques au domaine de la joaillerie qu’il est bon de connaitre. Voici 8 mots relatifs au lexique de la bijouterie et leur signification.
Le baguier, un accessoire indispensable pour mesurer les doigts
Avant d’offrir ou de s’acheter une bague, il est nécessaire de connaitre le bon diamètre à choisir. Le baguier remplit la fonction de trouver la taille idéale pour chaque doigt. Ce jeu d’anneaux de différents diamètres aide l’acheteur à sélectionner la bague parfaite pour le ou la destinataire. Il existe des baguiers spécifiques pour les bagues épaisses de type chevalière, et pour les bagues étroites de type alliance.
Les tailles de bague françaises vont de 40 à 80 mm. Le joaillier reporte l’anneau correspondant sur un triboulet gradué, une sorte de cône solide qui lui indique quelle devra être la taille de la bague.
La bélière, un anneau pour accrocher le pendentif
De la plus classique, ovale en or 18 carats, à la plus originale, striée en argent massif, la bélière consiste en un anneau ou une attache qui permet de suspendre le pendentif au collier. Le modèle de bélière est différent selon le type de collier.
Découvrez notre sélection de pendentifs pour femme équipés de bélières, à accrocher sur une chaîne, sur une broche ou sur un cordon.
Les 4 C caractérisent les diamants
Avez-vous déjà entendu parler d’un diamant 4C ? Cette dénomination fait référence aux critères d’évaluation retenus pour valider la qualité d’un diamant :
– le poids (Carat) ;
– la couleur (Color) ;
– la pureté (Clarity) ;
– la taille (Cut).
La classification 4C permet aux bijoutiers de comparer des pierres entre elles. Par exemple, un diamant classé F dans la catégorie pureté est extrêmement rare, tandis qu’un diamant classé P1, P2 ou P3 se rencontre beaucoup plus souvent.
La couronne et la culasse, les deux parties d’une pierre à facettes
Le fait de facetter les pierres permet de restituer leur brillance selon un alignement géométrique bien défini. Une pierre idéalement taillée comporte deux parties. La couronne comprend environ le tiers supérieur de la pierre, tandis que la culasse, qui est la partie inférieure de la pierre, peut faire deux à trois fois la hauteur de la couronne.
La ductilité des matériaux
On dit d’un matériau qu’il est ductile lorsqu’il s’étire et s’allonge sans se casser. L’or, par exemple, est très ductile, ce qui permet de le travailler selon des formes complexes. Mais cette caractéristique le rend également fragile et sensible aux rayures. Afin d’améliorer la dureté d’un matériau ductile, on mélange ce dernier avec d’autres matériaux plus résistants, dans le but de créer un alliage.
La griffe, pour mettre en valeur une pierre sertie
Lorsqu’un joaillier souhaite mettre en avant une pierre sur une bague ou sur un pendentif, il a la possibilité de la fixer au moyen de griffes. Ces petites parties métalliques se rabattent sur la pierre de façon à bien la maintenir.
L’échelle de Mohs, qui compare la dureté des pierres
Comment savoir si une pierre est plus résistante qu’une autre ? Il suffit de comparer sa valeur selon l’échelle de Mohs. D’après cette classification, une pierre est plus solide qu’une autre si elle est capable de la rayer.
Voici quelques exemples de pierres et leurs indices de Mohs respectifs :
– le diamant, pierre la plus solide, a un indice de 10 ;
– la topaze a un indice de 8 ;
– le quartz a un indice de 7 et peut rayer le verre ;
– la fluorine, qui se raye avec un couteau, a un indice de 4 ;
– le gypse, facilement rayé par un ongle, a un indice de 2.
